Quand Frédéric Lordon remet les pendules à l'heure sur la démondialisation !

Publié le par Verdun

J'ai suivi depuis maintenant plusieurs années les articles de Frédéric Lordon, ainsi que ses interventions vidéos aisément trouvables sur le net.

 

Outre une forme réjouissante (certains textes font rire, ce qui est un comble quand on réalise la gravité des sujets abordés), il évoque (enfin) la question politique avec une fraîcheur et une qualité formelle qui m'impose de mettre el lien ici :

 

http://blog.mondediplo.net/2011-06-13-Qui-a-peur-de-la-demondialisation

 

La question du rapport au FN, celle de l'Europe, de la mondialisation, de la démondialisation etc... tout y passe !

 

Quel dommage cependant qu'il se montre sur le fin un peu naîf : le retour au national est la seule issue vraisemblable (malheureusement il se fera peut-être par le nationalisme), et je ne crois pas à un regroupement de communautés nationales sous l'égide d'une nouvelel souveraineté proclamée.

 

Il manque trop d'éléments : pas d'ennemi extérieur commun, pas de pouvoir centralisateur fort, pas d'histoire ou de valeur commune...

 

Je profite de ce billet pour rappeler que malgré la pause actuelle, je travaille toujours sur deux aspects qui seront bientôt publiés :

 

- la réplique aux billets de Malakine sur le républicanisme à la française ;

 

- et surtout un travail sur l'énorme influence sur le long terme du défaitisme français (dont le pétainisme mais uassi le pompidolisme ou le mitterandisme furent les manifestatations les plus flagrantes)

 

A bientôt.

 

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V
<br /> Bonjour,<br /> Votre définition du nationalisme me paraît en effet différente (c'est vrai que la mienne est plus proche de ce que vous devez considérez comme du patriotisme).<br /> Mais malgré tout, je ne pense malheureusement que cette réaction des peuples soit "morte", même en se basant sur votre définition.<br /> Les 20-30 dernières années ont certes été celles d'un individualisme forcené, erigé en "vertu ultime" au mépris de l'intérêt collectif. Pourtant, je ne vois pas une mort du nationalisme.<br /> Pour ce qui est d'un marché commun "latin", pourquoi pas ?<br /> Mais j'avoue ne pas saisir le sens de cette option : s'agit-il d'une véritable solution ou simplement d'un "cache-sexe" pour faire passer la fin de l'Union européenne à un peuple que l'on a si bien<br /> convaincu qu'il n'était plus capable de "s'en sortir seul" ?<br /> je n'ai pas de réponse, mais poser la question comme cela, c'est déjà beaucoup...<br /> V.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bonjour,<br /> Donnons-nous le même sens au mot "nationalisme", passion envers la Nation allant jusqu'à la haine de l'autre? Et un marché commun latin, latino-arabe me convient.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> Bonjour,<br /> Vous affirmez que "le nationalisme est mort". Je pense que c'est une erreur dramatique.<br /> Je travaille dessus comme je l'ai écrit : l'affirmation selon laquelle la France ne peut pas s'en sortir seule est une affirmation ancienne, que l'on peut précisément dater (1917 avec des prémices<br /> avant la guerre) est fausse et il faut en sortir.<br /> Pour l'union latine, je n'y crois pas une seconde, sauf dans le cadre d'une sorte de marché commun réduit, bref un montage juridico-économique sans réel impact politique.<br /> C'est d'ailleurs ce que les autres continents font, il n'y a qu'en Europe où on recherche une union politique impossible.<br /> V.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Le nationalisme est mort, sinon, nous n'aurions pas fait l'Union européenne. Pas de possibilité, d'abord, d'une Union latine qui s'associerait au monde arabe?<br /> <br /> <br />
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